Après avoir bataillé en vain pour la taxation des superprofits, l’opposition de gauche, pas toujours soucieuse de déficit public, aimerait faire dévier les macronistes de leur dogme : le refus d’augmenter les impôts.

   Le leader insoumis, qui avait annoncé son intention de passer la main après la dernière présidentielle, se dit prêt à repartir en campagne. Son objectif : éteindre les ambitions dans son camp et au sein du reste de la gauche.

   Les quatre groupes de gauche du Palais Bourbon veulent marquer leur opposition au nouveau premier ministre. Une démarche surtout symbolique sans le soutien de la droite et de l’extrême droite.

   Manon Aubry a annoncé, lundi janvier, qu’elle sera la tête de la liste d’ union populaire de La France insoumise aux élections du juin. Le parti cherche à convaincre des personnalités extérieures, mais tergiverse à propos du NPA.

   RN, enquête sur un renoncement . Les partis de gauche peinent à trouver une réponse politique aux idées nationalistes et populistes du Rassemblement national.

   Le leader de La France insoumise a provoqué à nouveau des remous en qualifiant, dimanche décembre, la journaliste de LCI Ruth Elkrief de manipulatrice et de fanatique .

   Alors qu’une fois encore la Nouvelle Union populaire écologique et sociale vit un épisode de tensions, il faut tirer des enseignements de la Primaire populaire pour une nouvelle dynamique à gauche, explique un collectif de citoyens, parmi lesquels la réalisatrice Marie Monique Robin et l’ancien...

   Le député européen Place publique, candidat depuis septembre, est en pleine négociation pour emmener la liste du Parti socialiste et espère faire du juin le moment d’affirmation d’une gauche pro européenne.

   Anticipant les débats écourtés par l’usage du . à l’Assemblée nationale sur la seconde partie du budget, la gauche a fait intervenir des figures de la Nupes et transformé la commission des finances en arène politique.

   Pour exister, la Nupes, qui a rassemblé les forces de gauche insoumise, écologiste, socialiste et communiste, aurait dû être autre chose qu’une alliance électorale opportuniste et parvenir à des convergences politiques, résume, dans une tribune au Monde, le professeur de science politique.

   Si les dirigeants des quatre formations estiment désormais quasi impossible de travailler ensemble Jean Luc Mélenchon ayant déclaré que le point de non retour est franchi des élus veulent continuer le travail en commun à l’Assemblée nationale.

   La gauche est à reconstruire, estime le spécialiste d’histoire politique, dans une tribune au Monde . Or l’exemple de la force tranquille de François Mitterrand montre que la voie historique pour conquérir le pouvoir ne passe pas par le bruit et la fureur.

   Dans un courrier, LFI demande des précisions sur le moratoire voté par le Parti socialiste dans la nuit du mardi au mercredi octobre pour suspendre sa participation à l’intergroupe de la Nupes.

   Après les troubles causés en interne par les affaires Quatennens et Chikirou, le refus de Jean Luc Mélenchon et de son premier cercle de qualifier le Hamas de terroriste libère la parole des opposants à la direction, comme François Ruffin ou Alexis Corbière.

   Si la suspension de la participation du Parti socialiste aux travaux de l’alliance à gauche est une victoire rétrospective pour les pourfendeurs d’un accord avec l’infréquentable Jean Luc Mélenchon, il s’agit d’une revanche amère, analyse dans sa chronique Solenn de Royer.

   La Parti socialiste a décidé de ne plus participer à l’intergroupe de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale à l’Assemblée nationale, jugeant que Jean Luc Mélenchon n’était plus un facteur d’union mais un obstacle à gauche .

   Depuis une semaine, les différentes composantes de l’alliance de gauche se déchiraient sur le conflit en Israël après le refus des leaders insoumis de qualifier le Hamas de mouvement terroriste.

   La difficulté qu’éprouvent les socialistes à rompre avec Jean Luc Mélenchon contribue à leur faire perdre toute forme d’influence sur la scène politique au risque de laisser s’accélérer la droitisation du pays, observe, dans sa chronique, Françoise Fressoz, éditorialiste au Monde .

   Plusieurs membres du PS, dont Carole Delga, Anne Hidalgo et Nicolas Mayer Rossignol, se disent favorables à l’unité nationale appelée par Emmanuel Macron et demandent, dans une tribune au Monde, au parti de rompre avec LFI, après les déclarations de plusieurs de ses membres sur le Hamas.

   La réunion rassemblera environ trois cents cadres du parti et pourrait acter la fin de l’alliance de gauche, si le PS décidait de la quitter à la suite des positions des insoumis sur le Hamas.