La maire de la capitale a fêté ses ans de mandat et les candidats à sa succession se bousculent à deux ans du scrutin. A droite, au centre et même au sein de son propre camp.

   En parvenant à desserrer l’étau entre Emmanuel Macron et le leader insoumis, le candidat tête de liste du PS, Raphaël Glucksmann, ouvre un espace à gauche sur lequel se projettent des ambitions contradictoires, observe dans sa chronique Françoise Fressoz, éditorialiste au Monde .

   Raphaël Glucksmann, en tête des sondages à gauche, crée l’espoir d’un retour en force du Parti socialiste chez ses anciens gouvernants, de François Hollande à Jean Marc Ayrault. Les insoumis déplorent un retour en arrière.

   Les deux figures de la gauche souhaitent favoriser l’industrie locale mais divergent sur les moyens d’y parvenir, entre euroscepticisme d’un côté et volonté d’instaurer un protectionnisme écologique européen de l’autre.

   La tête de liste du Parti socialiste et de Place publique a développé, dimanche, sa vision d’une social démocratie européenne débarrassée de toute forme de mollesse et de compromission, et fustigé l’indolence des élites françaises et européennes face à Poutine .

   La tête de liste de Place publique et le Parti socialiste tiendront leur premier grand meeting dimanche. Ils cherchent à se présenter comme le vote dit utile à gauche, et ont pour ambitieux objectif de terminer à la deuxième place, devant Renaissance.

   Le leader insoumis, qui avait annoncé son intention de passer la main après la dernière présidentielle, se dit prêt à repartir en campagne. Son objectif : éteindre les ambitions dans son camp et au sein du reste de la gauche.

   En ordre dispersé pour le scrutin du juin, insoumis, socialistes, écologistes et communistes se livrent bataille pour incarner le vote à gauche, et assument leurs divergences.

   Le match qui compte, c’est d’abord celui qui oppose la droite conservatrice et nous, la gauche sociale démocrate, a lancé dimanche le candidat du Parti socialiste, devant un millier de militants lors d’un meeting à Lyon.

   Le Parquet national financier a ouvert une enquête préliminaire pour faire la lumière sur les conditions de ce déplacement controversé de la maire de Paris dans le Pacifique, à l’automne .

   Le congrès du Parti socialiste européen PSE se tient en Italie en présence du premier secrétaire du PS français, Olivier Faure, et de Raphaël Glucksmann, qui dirigera la liste socialiste aux européennes.

   Alors que La France insoumise souhaite l’organisation d’une conférence pour la paix et que les communistes regrettent l’ escalade guerrière, le Parti socialiste appelle à ne pas confondre paix et capitulation .

   Les insoumis, auteurs d’une proposition de loi instaurant un prix minimal d’achat des matières premières agricoles en novembre , estiment avoir gagné la bataille culturelle. Même si, au Salon de l’agriculture, cette proposition est loin de mettre tout le monde d’accord.

   Le parti cherche à reconquérir les ouvriers et employés, mais a du mal à leur faire de la place, en particulier sur la liste pour les prochaines élections européennes, dont la constitution a fait l’objet de nombreuses tractations pour satisfaire les uns et les autres.

   Alors que la maire de Paris réserve encore sa décision de briguer un troisième mandat, son premier adjoint envisage de plus en plus ouvertement de se lancer dans la campagne municipale de sans attendre un hypothétique adoubement.

   Plusieurs voix se sont élevées ces derniers jours au sein du Parti socialiste pour déplorer un manque de diversité dans la composition de sa liste.

   Le fondateur de Place publique et le Parti socialiste s’écharpent depuis des semaines pour se répartir les places éligibles en vue du scrutin du juin, alors que le PS fait face à une avalanche d’ambitions internes et à un procès en parisianisme.

   Les deux anciens lambertistes Laurent Mauduit et Denis Sieffert offrent une plongée saisissante dans le mouvement léniniste fondé par Pierre Boussel, alias Lambert, et l’influence qu’il continue d’exercer aujourd’hui encore, notamment au sein de La France insoumise.

   Ecologistes, insoumis et communistes multiplient les critiques contre celui qui conduira, sauf surprise, la campagne du Parti socialiste pour le scrutin du juin. Avec l’objectif de contrer sa poussée dans les sondages.

   A celles et ceux qui ont cru au mirage macroniste, le premier secrétaire du Parti socialiste propose, dans une tribune au Monde, de participer à la construction d’une nouvelle ère.