Malgré l’absence de charisme de Naïm Qassem, l’actuel chef du mouvement armé chiite, allié de l’Iran, la formation se réorganise, refusant de se muer en un simple parti politique et d’abandonner les armes, et prônant toujours la lutte contre Israël.

   Mo Chara, de son vrai nom Liam Og O Hannaidh, était accusé d’ infraction terroriste pour avoir arboré un drapeau du Hezbollah lors d’un concert en 2024. Les tentatives pour nous faire taire ont échoué , a déclaré le rappeur.

   Malgré des moyens limités, l’armée libanaise amorce une étape cruciale, tandis que le gouvernement choisit de garder le plan de désarmement du Hezbollah confidentiel.

   Alors que la milice du Parti de Dieu est appelée à rendre ses armes, même les chiites non-partisans craignent leur marginalisation dans le pays.

   Liam O’Hanna dit Mo Chara est poursuivi pour infraction terroriste après s’être couvert, lors d’un concert à Londres en 2024, d’un drapeau du Hezbollah.

   Sur scène, dimanche, le trio nord-irlandais a dénoncé un génocide en cours dans l’enclave palestinienne, et qualifié Benyamin Nétanyahou de criminel de guerre . Mais il a également affirmé : Nous ne sommes pas contre Israël.

   Le pouvoir libanais a adopté la feuille de route soumise par l’émissaire américain Tom Barrack. Mais le refus des ministres chiites d’avaliser ce projet fragilise sa mise en œuvre.

   Le mouvement chiite a affirmé que les autorités avaient commis un péché grave en annonçant, mardi, avoir chargé l’armée de préparer un plan d’action pour lui retirer ses armes. Ses opposants saluent en revanche une décision historique .

   Un collectif d’intellectuels appelle, dans une tribune au Monde , à la libération du leader palestinien, membre du Fatah emprisonné depuis 2002, qui défend une résolution politique au conflit entre Israël et la Palestine.

   Ces frappes ont touché la plaine de la Bekaa, dans le sud-est du pays, selon l’armée israélienne. Malgré un accord de cessez-le-feu en novembre, Israël mène régulièrement des frappes sur le Liban et accuse les autorités libanaises de ne pas agir suffisamment pour désarmer le Hezbollah.

   L’armée israélienne affirme avoir tué un commandant du Hezbollah et accuse les autorités libanaises de ne pas agir suffisamment pour désarmer la formation pro-iranienne.

   Alors que la trêve semblait tenir, l’armée israélienne cible la force Radwan du Hezbollah. Nous frapperons tous les terroristes et contrecarrerons toute menace pesant sur les habitants du nord et sur l’Etat d’Israël , a prévenu le ministre de la défense israélien.

   Alors que le mouvement pro-iranien refuse de déposer les armes, l’émissaire américain Tom Barrack exhorte Beyrouth à suivre l’exemple de la Syrie voisine, qui, selon lui, a entamé le dialogue avec Israël.

   Le professeur au département des études moyen-orientales de l’université de Princeton, aux Etats-Unis analyse, dans un entretien au Monde , les nouveaux rapports de force au Moyen-Orient, avec l’hégémonie militaire d’Israël et l’affaiblissement de l’Iran.

   Ces frappes auraient visé des responsables du Hezbollah, en dépit du cessez-le-feu entré en vigueur le 27 novembre 2024 pour mettre fin à plus d’un an d’hostilités.

   L’offensive israélienne consécutive à l’attaque du 7-Octobre n’a pas seulement décimé le Hamas. Elle a aussi lancé le compte à rebours de l’anéantissement de la stratégie de défense et d’expansion régionale iranienne, qu’incarnait l’ axe de la résistance . Ce réseau complexe d’acteurs étatiques et...

   L’agence de presse libanaise ANI rapporte que les frappes sont les plus violentes depuis l’accord de cessez-le-feu de la fin de novembre 2024. A Gaza, la défense civile locale recense 52 personnes tuées jeudi.

   Le clivage s’accentue entre les tenants d’une normalisation des relations avec Israël et les Libanais qui défendent la poursuite d’une résistance face à un voisin dont ils redoutent de potentielles agressions, estime l’historienne franco-libanaise, dans un entretien au Monde .

   Les dirigeants libanais appellent Washington et Paris, garants de l’accord de cessez-le-feu qui a mis fin à la guerre entre le Hezbollah et Israël, à assumer leurs responsabilités .

   Le chef de l’Etat a fait du désarmement des milices un engagement lors de son investiture, en janvier.