Le président français est revenu, vendredi, dans le quartier de Gemmayzé, ou l’espoir d’un sursaut politique renaît après l’élection du général Joseph Aoun.

   Le président français avait évoqué l’ ingratitude de certains pays africains envers la France dont les soldats ont dû quitter le territoire.

   En tant que projet, organisation et pratique du pouvoir, la Macronie s’est écroulée après les élections européennes et les législatives anticipées de , analyse le professeur de science politique à l’université de Nice Côte d’Azur

   Entre un chef de l’Etat qui tente de protéger son héritage et des députés qui rechignent à tout compromis, la situation de blocage actuelle est moins le fait d’un dysfonctionnement des institutions, que celui d’un refus des acteurs eux mêmes à s’adapter à une tripartition de l’Assemblée...

   Le chef de l’Etat français espère que sa relative proximité avec le milliardaire lui permettra de supplanter les autres leaders européens.

   Aucun chef d’Etat, de Charles de Gaulle à François Hollande en passant par François Mitterrand ou Nicolas Sarkozy, n’a quitté l’Elysée en jouissant d’une cote de popularité enviable.

   Le choix d’Emmanuel Macron de soutenir ouvertement le premier ministre éthiopien, dont le bilan à la tête du pays est pourtant désastreux, est un pari dangereux, alerte, dans une tribune au Monde, un collectif de chercheurs spécialistes de la région.

   Le rapport, commandé en janvier , devait répondre au sentiment d’impuissance exprimé par les élus ultramarins, qui réclament des évolutions institutionnelles.

   Le président de la République a une nouvelle fois évoqué, lors de ses v ux aux Français, l’hypothèse d’une consultation directe des Français. Maintes fois évoqué depuis , ce retour au peuple n’a jamais été concrétisé.

   En décidant de dissoudre l’Assemblée nationale, le juin , le chef de l’Etat a fait entrer la République dans une période d’instabilité, ou il vacille entre perte d’influence et volonté de rester le maître des horloges.

   Le chef de l’Etat a longuement évoqué le désordre du monde lors de la trentième conférence des ambassadrices et des ambassadeurs.

   L’ancien chef de l’Etat estime que le gouvernement de François Bayrou pourra tenir jusqu’en , à condition qu’il concède des gestes significatifs, en particulier sur les retraites et la justice fiscale .

   Le conseil des ministres a donné lieu, vendredi janvier, à un changement de registre de la part du chef de l’Etat. Resté en retrait durant le bail de Michel Barnier, il ne s’est pas privé de délivrer ses conseils aux membres du gouvernement.

   Dans Nuit blanche, un récit personnel qui paraît le janvier chez Grasset, le philosophe et écrivain évoque ses échanges sur Telegram avec un autre illustre insomniaque : le président de la République.

   Pour le chef de l’Etat, qui a appelé, lors de ses v ux du décembre , à un ressaisissement collectif face à la gravité des enjeux européens ainsi qu’à travailler et innover plus, se réinventer tient de la gageure dans un pays enlisé dans ses divisions.

   Lors de son allocution du décembre, la plus courte depuis , le chef de l’Etat a mis en exergue les réussites de et évoqué une possible consultation des Français en .

   Le président a notamment reconnu que la dissolution de l’Assemblée nationale avait apporté davantage de divisions à l’Assemblée que de solutions et a annoncé qu’il demanderait en aux Français de trancher des sujets déterminants .

   L’année qui vient de s’écouler a été particulièrement riche en imprévus politiques et en situations inédites. Est ce un concours de circonstances ou le signe que la V République s’essouffle

   Alors que les Français expriment un rejet manifeste de la présidence jupitérienne, un retour aux origines de la V République apparaît comme la seule solution, estime l’historien Jean Garrigues, dans une tribune au Monde .

   Avec quatre chefs de gouvernement différents en un an, pas de budget, une kyrielle de lois en souffrance, la France apparaît, au sortir de l’année, comme un pays sans cap et réduit à l’immobilisme, analyse dans sa chronique Solenn de Royer, journaliste au Monde .